La Commission européenne veut freiner les importations de sucre ukrainien
Face à l’inquiétude de plusieurs États membres sur la hausse des importations de sucre ukrainien, la Commission assure qu’elle interviendra, sans préciser le calendrier.
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À l’issue du conseil des ministres européens à l’Agriculture du 27 mai 2024, la commissaire aux Services financiers, l’Irlandaise Mairead McGuinness, a assuré au nom de la Commission que l’inquiétude, notamment de la France, concernant la hausse des importations de sucre ukrainien dans l’Union européenne a été prise en compte. « Les mesures de freinage d’urgence et les nouvelles mesures autonomes de marché vont aider à stabiliser le marché », assure-t-elle.
À partir du 5 juin 2024, la prolongation de l’ouverture du marché européen aux produits agricoles ukrainien permettra l’activation de mesures de sauvegarde via un retour des tarifs d’importation si les volumes dépassent la moyenne observée à partir du deuxième semestre de 2021 et sur l’année 2022 et 2023. Reste que l’exécutif européen n’a pas précisé quand il pourrait effectivement activer ce nouvel outil. Depuis quelques semaines, les volumes d’importation ont beaucoup augmenté et pourraient prochainement atteindre ces niveaux.
Pas d’avancée sur les NGT
Le président belge de ce Conseil, David Clarinval, a en outre acté l’impasse dans laquelle se trouve sa présidence pour trouver une issue à la question des NGT (nouvelles techniques génomiques). « Le timing commence à devenir serré », constate-t-il. La question du brevetage des semences reste un point d’achoppement entre les dirigeants des pays membres. « Je ne désespère pas que l’on puisse aboutir. Après les élections, pourquoi pas ? », espère David Clarinval.
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